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Les magistrats antiterroristes français ont ordonné à 14 personnes, dont six adolescents, d’être jugées pour le meurtre brutal du professeur de lycée Samuel Paty en 2020.

Paty, qui enseignait l’histoire et la géographie dans un collège de Conflans-Sainte-Honorine, à 40 kilomètres au nord-ouest de Paris, a été décapité pour avoir montré des caricatures du prophète Mahomet à des élèves lors d’un cours sur la liberté d’expression.

Le meurtre, qui a suscité un choc dans le monde entier, a été perpétré par Abdullakh Anzorov, 18 ans, né en Tchétchénie, qui a été abattu par la police.

Les procureurs disent que deux des amis d’Anzorov l’ont accompagné pour acheter un couteau, dont l’un était allé avec lui à l’école. Six autres majeurs seront jugés pour complicité d’acte terroriste.

Cinq adolescents âgés de 14 et 15 ans au moment du meurtre comparaîtront devant un tribunal pour enfants. Ils risquent cinq ans de prison.

Une collégienne, quant à elle, sera jugée pour dénonciation calomnieuse.

Le père de l’un des élèves de Paty, qui a lancé la campagne sur les réseaux sociaux contre l’enseignant alors que sa fille n’était pas en classe lorsque les caricatures ont été diffusées, a également été inculpé.

Le père de l’élève aurait échangé des messages avec Anzorov via WhatsApp dans les jours qui ont précédé le meurtre.

Ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a accusé le père et l’islamiste radical d’avoir émis un «fatwa» contre Paty.

Rendant hommage à Paty en 2020, le président français Emmanuel Macron a déclaré que l’enseignant avait été tué parce qu’il incarnait les valeurs de la république française.



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