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Le régulateur français de la confidentialité des données a infligé une amende de 60 millions d’euros au géant de la technologie Microsoft – la plus grosse amende du chien de garde en 2022 – pour avoir permis aux utilisateurs de son moteur de recherche d’accepter plus facilement les cookies publicitaires que de les refuser, et de ne pas se conformer aux réglementations de l’UE.

Il s’agit de la dernière amende de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), qui a annoncé l’année dernière qu’elle sévirait contre les entreprises qui ne respecteraient pas la loi de 2018 sur la confidentialité des données GDPR de l’Union européenne qui oblige les sites Web à demander le consentement des utilisateurs avant d’installer en ligne. traceurs, appelés cookies.

La CNIL Jeudi a dit que le moteur de recherche Bing de Microsoft, jusqu’à fin mars, avait permis d’accepter plus facilement les cookies – fichiers de données installés sur l’ordinateur d’un utilisateur qui tracent la navigation en ligne – que de les refuser.

Bing proposait aux utilisateurs un bouton sur lequel cliquer pour accepter tous les cookies, mais nécessitait deux clics pour les refuser, a indiqué la CNIL.

Le régulateur a également pointé du doigt deux cookies à vocation publicitaire qui étaient systématiquement installés sur les ordinateurs des utilisateurs « sans leur consentement ».

bénéfices publicitaires

La CNIL a justifié l’amende de 60 millions d’euros en partie par les bénéfices publicitaires générés par les données collectées par les cookies.

Microsoft Ireland, le siège européen de l’entreprise, dispose d’un délai de trois mois pour modifier sa politique en matière de cookies, et encourt des amendes de 60 000 euros par jour au-delà.

Microsoft a déclaré dans un communiqué qu’il avait “introduit des changements clés dans nos pratiques en matière de cookies avant même le début de cette enquête”.

La société a déclaré qu’elle pensait que la position de la CNIL sur les cookies “nuirait aux particuliers et aux entreprises français”.

A la fin de l’année dernière, la CNIL trouvé Google et Facebook 150 millions et 60 millions d’euros respectivement pour des manquements similaires autour de leur utilisation de cookies.

(avec AFP)



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