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La Première ministre française Elisabeth Borne a promis jeudi de continuer malgré une journée meurtrière de manœuvres politiques au cours desquelles elle a déployé les pouvoirs d’urgence de l’article 49.3 pour balayer le projet de loi controversé du gouvernement sur la réforme des retraites à l’Assemblée nationale.

Obtus blâmé les députés dans les républicains (G / D) parti pour la décision de dernière minute d’éviter un vote à la chambre basse du parlement et de déclencher ce qui est considéré dans les milieux politiques français comme l’option nucléaire.

L’article 49.3 permet à un gouvernement d’adopter une législation au bulldozer sans avoir besoin de l’approbation du Assemblée nationale.

“Certains membres du groupe LR ont joué une carte personnelle et sont allés à l’encontre de leur groupe”, a déclaré Borne au JT de 20h sur TF1.

“Les chiffres n’étaient peut-être pas là pour que le projet de loi soit adopté”, a-t-elle ajouté. « Nous ne pouvions pas parier là-dessus.

Terminal, qui a pris ses fonctions de Premier ministre mai derniers’est dite choquée par les huées à l’Assemblée nationale lorsqu’elle s’apprêtait à annoncer l’adoption de l’article 49.3.

“Le Parlement, l’Assemblée nationale, est le lieu du débat”, a ajouté Borne. “Si nous ne voulons pas nous écouter, cela reflète le fait qu’un certain nombre de groupes ne respectent pas nos institutions.

“Le chaos, le désordre, c’est le Français ordinaire qui en fera les frais.”

Protestations

Après la décision du gouvernement, des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Paris, Marseille et Lille pour protester contre la mesure.

La police anti-émeute a déployé des canons à eau et procédé à huit arrestations après que des manifestants ont tenté de dégrader le site de l’obélisque au milieu de la place de la Concorde à Paris.

À Marseille, des foules déchaînées ont saccagé plusieurs magasins du centre-ville et barbouillé de slogans offensants sur les façades de plusieurs banques avant de se disperser dans les rues latérales.

Les syndicats opposés aux propositions de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans ont appelé à une journée de grève nationale le 23 mars. Des millions de personnes sont descendues dans la rue depuis Emmanuel Macron a été réélu en avril dernier avec l’engagement – entre autres – de réorganiser le système de retraites lourd du pays.

“Ce projet de loi est, je pense, la meilleure proposition que nous puissions faire”, a déclaré Borne lors de son discours de 15 minutes entretien télévisé.

« Il intègre en tout cas tout ce qu’on a pu signaler comme des difficultés particulières, comme des carrières longues ou des métiers difficiles.

“Je suis bien conscient que c’est un effort de demander aux Français de travailler deux ans de plus”, a ajouté Borne.

“Peut-être que certains veulent croire qu’on peut tout financer par la dette. Ce n’est pas une option sérieuse.”

Jeudi soir, les chefs de parti LR ont refusé de devenir les boucs émissaires de la débâcle politique. “Le recours au 49.3 est un signe d’échec du gouvernement”, a déclaré le patron de LR Eric Ciotti.

“Il y a eu des erreurs de méthode pendant de nombreux mois et de l’inaction pendant des années”, a-t-il ajouté.

Le parti d’Emmanuel Macron n’était pas unie et unie. C’est pourquoi il n’y avait pas de majorité.”



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