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Les navetteurs utilisant le métro parisien risquent d’être exposés à des niveaux élevés de pollution par les particules fines, selon une étude. La société de transport RATP conteste les conclusions.

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Réalisé pour le programme TV Vert de rage (Green with Rage) sur Channel 5 en France, l’étude affirme que le métro parisien souffre d’une pollution excessive par les particules fines, avec des niveaux qui dépassent de loin les normes recommandées.

Pendant huit mois, des volontaires ont interrogé un total de 435 plates-formes – dont 392 souterraines – appartenant au réseau de métro ainsi qu’au réseau ferroviaire de banlieue (RER) pour la pollution.

Les mesures ont eu lieu en semaine entre 18h et 20h pour une durée de 5 à 10 minutes.


L’étude a révélé que la concentration moyenne de particules fines dans le réseau souterrain était de 24 µg/m3, près de cinq fois plus élevée que le niveau recommandé par l’OMS de 5 µg/m3.

La station de Belleville dans le nord-est de Paris s’est avérée avoir l’air le plus pollué avec des niveaux de particules fines allant jusqu’à 60µg/m3.

La ligne de métro numéro 5 a été la plus touchée avec 34µg/m3, suivie de près par le RER A de banlieue, la ligne la plus fréquentée du réseau.

La directrice de la stratégie et de l’innovation de la RATP, Marie-Claude Dupuis, a rejeté les conclusions du rapport affirmant que les mesures circonstancielles étaient comparées aux normes générales de l’OMS, notant que celles-ci étaient adaptées à l’air extérieur.

enquête criminelle

Mais la RATP était déjà sous le feu des critiques sur la question de la pollution.

Plus tôt cette année, les procureurs de Paris ont ouvert une enquête pénale sur des allégations selon lesquelles la pollution dans le métro de la capitale avait été délibérément sous-déclarée et mettait des vies en danger.

La RATP fait l’objet d’une enquête pour fraude et blessures involontaires suite à des allégations selon lesquelles elle sous-déclare délibérément les niveaux de pollution et omet d’informer les passagers des dangers.

“Il est temps de lever le voile du silence et que la RATP dise la vérité aux usagers”, a déclaré le patron de la Respirer (Breathe) groupe de campagne, Tony Renucci, a déclaré dans un communiqué en avril, lorsqu’une enquête criminelle a été ouverte.

L’organisation, qui fait pression pour un air pur, a déposé une plainte en justice en 2021 après avoir mené deux enquêtes de surveillance distinctes.

(avec fils)





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