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Trois hommes doivent être jugés pour avoir prétendument battu le petit-neveu de la première dame française Brigitte Macron devant la chocolaterie familiale dans le nord de la France. Un adolescent de 16 ans fait également l’objet de poursuites.
La famille de Macron a dirigé le Jean Trogneux chocolaterie au centre de sa ville natale d’Amiens depuis six générations.
Son petit-neveu, Jean-Baptiste Trogneux, rentrait dans son appartement au-dessus du magasin lorsqu’il a été reconnu par des manifestants antigouvernementaux peu après la comparution du président Emmanuel Macron. un entretien sur TF1 le lundi soir.
L’agression a laissé le trentenaire avec plusieurs côtes cassées, une blessure à la tête et une blessure à la main, selon son père.
Les trois adultes ont été jugés mercredi dans la ville d’Amiens pour voies de fait, mais leurs avocats ont demandé un report de la procédure jusqu’au 5 juin.
Le suspect adolescent doit comparaître devant un juge spécial pour enfants.
Climat politique difficile
L’incident a été largement condamné par les politiciens français, dont Macron qui l’a qualifié “d’inacceptable” tout en pointant du doigt ses opposants dont la “violence verbale” avait, selon lui, encouragé l’agression.
Des affrontements de plus en plus violents lors des manifestations contre Macron et des attaques contre les bureaux d’élus locaux et nationaux ont suscité de nouveaux débats sur le climat politique en France.
Le pays a été secoué par ses plus grandes manifestations depuis des décennies depuis le début de l’année contre les projets de Macron de relever le retraite âge à 64 à partir de 62.
Le député de gauche LFI-NUPES (France insoumise) François Ruffin, l’un des critiques les plus sévères du président, a déclaré mercredi que Macron était en partie responsable de la violence dirigée contre les politiciens.
“Il est évident qu’Emmanuel Macron a une responsabilité car nous avons une crise sociale, politique et démocratique et sa seule réponse passe par la police”, a déclaré Ruffin. Télévision France 2.
Les trois suspects adultes, âgés de 20 à 34 ans, ont été détenus en attendant leur procès.
Ils sont connus de la police pour des agressions et des violences antérieures, le plus jeune vivant avec un handicap mental et le plus âgé vivant sous le contrôle d’un tuteur légal.
Quatre autres personnes arrêtées après l’attaque ont été relâchées.
(avec AFP)